Les procédures de stockage
À leur arrivée sur le site, les véhicules sont contrôlés et pesés. Afin de s'assurer qu'aucun déchet radioactif ne rentre sur le site, un contrôle automatique est opéré à l'entrée. Chaque apport de déchets est identifié avant sa venue sur le site et fait l’objet d’un suivi informatique. Une fois la conformité validée, les camions sont dirigés vers la zone d'exploitation.
Les déchets sont alors déposés dans la zone en cours d'exploitation dont la superficie maximale est de 5000 m2. Des compacteurs répartissent alors les déchets en couche et procèdent à leur compactage : densité = 1 tonne/ m3.
Un site entièrement isolé : un aménagement maîtrisé
Le site de Lapouyade est composé de couches d’argiles présentant de très bonnes caractéristiques d’étanchéité. Le terrain naturel assure ainsi une protection dite « passive du sous-sol ». Une paroi étanche en bentonite ciment ceinture l’ensemble des zones de stockage. Véritable mur de protection, elle assure une barrière verticale et empêche les entrées d’eau latérales.
Chaque zone de stockage est imperméable grâce à une géomembrane placée sur le fond et les parois et protégée par un géotextile antipoinçonnement. La zone ainsi remplie est alors recouverte par des couches successives d’argiles et de terre végétale.
La protection des eaux
Différents procédés techniques permettent la gestion séparative de 3 catégories d’eaux présentes sur le site :
- Les eaux de ruissellement
- Les eaux souterraines
- Les lixiviats (eaux ayant été en contact avec les déchets)
Les eaux de ruissellement et les eaux souterraines, n’ayant pas été en contact avec les déchets sont collectées et stockées séparément dans des bassins étanches puis contrôlées avant d’être rejetées dans le milieu naturel. Des piézomètres placés à l’extérieur de la paroi étanche, en amont et en aval du site témoignent de la qualité des eaux souterraines.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Les analyses effectuées sur les eaux souterraines portent sur la recherche de pollution organique, de bactéries et de métaux. Elles permettent également de vérifier la teneur en minéraux (sel).
La qualité de l’air préservée
La dégradation de déchets organiques produit du biogaz : majoritairement composé de méthane. Il a deux impacts principaux : le dégagement d’odeurs et la contribution à l’effet de serre.
Capté au niveau des casiers par le réseau de canalisations, le biogaz est acheminé vers l’unité de valorisation. Celle-ci permet la destruction totale des éléments polluants et odorants.
Un suivi post-exploitation
L’aménagement paysager de chaque zone de stockage est réalisé au fur et à mesure de la fermeture des casiers. Cela permet un végétalisation progressive des différents casiers. Lixiviats et biogaz continuent d’être captés, contrôlés et/ou valorisés.
Des garanties financières sont constituées et, à l’issue de la fermeture de l’ISDND, Veolia assurera un suivi post-exploitation d’une durée de 30 ans, afin de garantir le contrôle et la protection de l’environnement du site.